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La MTMSI soutien le peuple ukrainien

Le monde est consterné et affligé par la situation tendue que connait l’Ukraine brutalement et injustement envahie. Tous ceux qui œuvrent dans la solidarité internationale ne peuvent que soutenir le peuple souverain et le gouvernement légitime de ce pays et admirent son courage.
Même si l’Europe orientale n’est pas dans ses préoccupations habituelles, la Maison des Tiers Mondes et de la Solidarité Internationale de Montpellier élève la plus vive protestation envers un pouvoir russe qui outrepasse tous ses droits et n’a pas la moindre considération et le moindre respect pour la démocratie.

Délocalisations / relocalisations, quels enjeux ici et là-bas pour la solidarité internationale ?

La crise sanitaire que nous traversons a fait ressortir les conséquences négatives de la désindustrialisation et de la délocalisation de notre pays, en particulier l’absence de production de certains biens de première nécessité, la dépendance au commerce international pour l’achat de médicaments de première nécessité, ou encore de composants électroniques, etc.
Comment envisager une alternative et mettre en œuvre une relocalisation à finalité non seulement économique mais aussi sociale, écologique et solidaire ?
C’est le thème d’une soirée-débat, avec comme intervenants :

  • Thierry Brugvin : Docteur en sociologie, enseignant en psycho-sociologie à l’Université de Besançon, membre d’ATTAC,
  • Véronique Château, ancienne secrétaire fédérale à la fédération CFDT des commerces et des services, ancienne membre du bureau national confédéral.
  • Danièle Auroi, présidente du collectif Ethique sur l’Etiquette, ancienne député elle a contribué, à la loi sur le devoir de vigilance des multinationales ; elle est actuellement présidente du Forum citoyen pour la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).

 

 

Vendredi 4 mars 2022
18h30
salle Guillaume de Nogaret,
Espace Pitot, Place du Professeur Mirouze
34000 Montpellier.

2022, ANNÉE DE LA MOBILISATION CITOYENNE  SIGNEZ LA PETITION

Ce samedi 22 janvier 2022, marque le premier anniversaire de l’entrée en vigueur du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN). La France continue d’ignorer ce processus multilatéral de l’ONU. Faites entendre votre refus de voir la France laisser son siège vide à l’ONU en signant et en diffusant la pétition de notre Campagne.

ENSEMBLE POUR FAIRE CHANGER LA POSITION DE LA FRANCE

La Campagne ICAN France, conduite par de très nombreuses organisations*, lance ce 22 janvier 2022, une pétition pour demander au Président de la République la participation de la France, en qualité d’observateur, à la première réunion (20/22 mars, ONU, Vienne) des États Parties au Traité sur l’Interdiction des Armes Nucléaires.

Le Président de la République, le 7 février 2020, a déclaré que la France « prendra ses responsabilités, en particulier en matière de désarmement nucléaire, comme elle l’a toujours fait ». Il a réitéré le 4 janvier 2022 en affirmant, avec les principales puissances nucléaires, « qu’une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée ». Il a donc l’occasion de mettre ces paroles en acte.

La France qui ne cesse, quel que soit son gouvernement, de dire qu’elle est un État responsable, n’a pas le droit de :

  • s’isoler de la scène internationale et européenne ;
  • refuser le dialogue en vue d’agir pour notre sécurité humaine et environnementale face aux arsenaux nucléaires qui nous menacent en permanence.

Avec votre signature nous pouvons créer un mouvement pour faire évoluer cette position. Signez cette pétition qui demande au Président Macron, de ne pas isoler la France d’un processus multilatéral portée par l’ONU, en acceptant de faire participer notre État, en qualité d’observateur, à la première réunion du TIAN.

MERCI POUR VOTRE SIGNATURE

L’avis positif des Françaises et des Français pour ce traité s’est manifesté à différentes reprises entre une majorité (67 %, en 2018) qui souhaite la ratification de ce traité ou encore par la multiplication du nombre de parlementaires et de villes (Paris, Lyon, Grigny, etc.) qui le soutiennent.

*Avec les organisations nationales membres ou en accord avec cette action : Abolition des armes nucléaires–Maison de Vigilance, Europe Écologie Les Verts, Initiatives pour le Désarmement Nucléaire, Justice et Paix, La France Insoumise, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement International de la Réconciliation, Mouvement national de lutte pour l’environnement, Mouvement pour une alternative non-violente, Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne Mouvement Utopia, Mouvement de la Paix, Observatoire des armements, le Parti Communiste, Pax Christi France, Pugwash France, Réseau Féministe Ruptures, Réseau Sortir du nucléaire.

Et les associations locales : Agir pour le désarmement nucléaire Franche-Comté, Feyzin-Europe, Mouvement poétique pour une société idéale oubliée, Négajoule !

Le journal Le Monde ce 21 janvier a publié la tribune de nos experts de ICAN France et de l’Observatoire des Armements : « le manque de transparence sur les déchets nucléaires militaires pose un grave problème démocratique ».

Cette tribune fait suite à la publication en décembre 2021 d’une étude sur les « Déchets nucléaires militaires : la face cachée de la bombe atomique française » qui montre que la transparence sur ce sujet est totalement absente. Ainsi, la comptabilité opaque des chiffres, le défaut de prise en compte de tous les déchets produits, comme de ceux enfouis dans un territoire étranger (Algérie), le manque de données sur le coût du démantèlement des installations et, plus généralement, l’absence de débat posent un grave problème démocratique.

Nous vivons dans un monde qui a pris conscience de la nécessité de réduire les déchets pour conserver un environnement sain et durable. Les déchets nucléaires, militaires comme civils, ont la particularité d’être extrêmement dangereux et d’une gestion complexe. Seul le temps et un changement de politique peuvent permettre d’en diminuer les risques. Les décideurs politiques, comme l’opinion publique, ne doivent plus ignorer ce sujet !

LE TIAN AVANCE

Le TIAN compte 59 États membres (et 86 États signataires) au 22 janvier 2022 ; le Pérou est le denier État à avoir ratifié en 2021 (23 décembre) ce texte. Ce sont ainsi 8 nouveaux États qui ont adhéré au traité au cours de l’année dernière. Le traité à fait bouger les lignes en 2021 :

  • 23 nouvelles villes (Morlaix, Saint-Etienne) en France qui ont décidé de signer l’Appel des Villes, permettant d’atteindre un chiffre total de 57 ;
  • 12 parlementaires ont signé l’Appel parlementaire. Et nous avons déjà un nouveau soutien en ce mois de janvier avec Mme la députée socialiste Lamia El Aaraje ; soit désormais 35 élu.e.s nationaux en faveur du TIAN ;
  • Les nouveaux gouvernements de la Norvège et de l’Allemagne sont respectivement devenus le premier État de l’OTAN et le premier État hébergeant des armes nucléaires à s’engager à participer comme Observateur à la première réunion des États parties au TIAN ;
  • 127 institutions financières ont cessé d’investir dans des entreprises produisant des armes nucléaires et la plupart le font en raison du risque d’une perception négative du public en cas de non-application de cette nouvelle norme.

ENSEMBLE CONTRE LES ARMES NUCLÉAIRES 

Nous n’aurions pu terminer cette Lettre d’information sans vous souhaitez nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année de bonheur et de résistance avec une pensée toujours particulière pour ceux qui sont en premières lignes pour aider les personnes malades en cette période de pandémie.

Vous le savez, notre Campagne avance grâce au soutien financier reçu de la part de nos adhérents, de nos donateurs et aux projets financés par des fondations indépendantes telle la Heinrich-Böll-Stiftung Paris, France ou encore la Fondation Un Monde pour Tous… et bien sûr avec l’énergie et l’expertise des membres de notre équipe.

Nous poursuivons nos actions de plaidoyer dans une pleine indépendance financière. Vous pouvez rejoindre notre communauté engagée contre les armes nucléaires en devenant

Enfin, la bonne nouvelle c’est que vous pouvez toujours en 2022 nous soutenir gratuitement en adoptant le moteur de recherche solidaire Lilo pour surfer sur internet et en nous reversant vos « gouttes »  

MERCI POUR VOTRE SOUTIEN

QUAND UNE PANDÉMIE EN CACHE UNE AUTRE, LA QUESTION DE LA FAIM

Peut être vous n’avez pas pu participer  à la soirée de la QSI   « QUAND UNE PANDÉMIE EN CACHE UNE AUTRE, LA QUESTION DE LA FAIM » avec Action contre la faim et le CCFD Terre Solidaire.

Une captation vidéo  a été réalisée et vous pouvez la regarder en cliquant sur le lien suivant

https://www.youtube.com/watch?v=nYuKuqH53hQ

Les crises sanitaires ont prouvé par le passé que davantage de personnes peuvent mourir des conséquences indirectes d’une épidémie que de la maladie elle-même. Avec des millions de personnes déjà plongées dans la pauvreté et la famine, la lutte contre la Covid-19 n’est en rien différente. Près de 800 millions de personnes souffrent de la faim (pas loin d’un habitant sur la terre sur 10) dans le monde et .la covid19 a accru de 150 à 200 millions de nombre de personnes affectées par la faim.

Depuis le début des années 60 pour le CCFD-Terre Solidaire et de la fin des années 70 pour Action Contre la Faim ces deux ONG œuvrent pour que la faim soit moins présente dans le monde. Ces institutions encouragent le développement  dans les projets qu’elles soutiennent, notamment à travers l’agroécologie,  permettant de réduire la faim  en soutenant l’agriculture paysanne.

 « QUAND UNE PANDÉMIE EN CACHE UNE AUTRE, LA QUESTION DE LA FAIM »

 Avec Manuèle Derolez, déléguée générale du CCFD-Terre Solidaire

Et  George-André Simon, d’Action Contre la Faim,  professeur de sécurité alimentaire à l’Université Rome 3,