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Altermondes fait peau neuve – Plus que jamais, le média qui porte un autre regard sur le monde !

nv_altermondesBonjour à toutes et à tous,

Partenaires de notre revue, contributeurs plus ou moins réguliers, lecteurs plus ou moins fidèles, sociétaires présents ou futurs, vous pensiez bien connaître notre revue. Une mise à jour est aujourd’hui nécessaire. Après plusieurs mois de gestation, Altermondes fait peau neuve. Après la transformation de notre association en coopérative en mars dernier (une coopérative qui rassemble aujourd’hui 43 organisations de la société civile, 33 professionnels des médias, 96 lecteurs…), nous avons mis en ligne cette semaine notre nouveau site d’information et, depuis hier, la nouvelle formule de notre revue est disponible en kiosque.

Si l’essentiel demeure – un autre regard sur le monde en partant du point de vue des sociétés civiles -, tout le reste change. Et c’est un Altermondes inédit, radicalement différent, qui vous attend désormais en kiosque et en ligne.

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C’est aussi l’impunité qui tue à Gaza

Assocoation France Palestine Solidarité

Le mercredi 23 juillet, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU examinait une résolution sur l’envoi d’une commission d’enquête sur les crimes de guerre commis par Israël à Gaza. Cette résolution a été adoptée. Sans surprise, les États-Unis ont voté contre. Mais nous avons été profondément choqués de voir notre pays, la France, s’abstenir sur cette résolution. S’abstenir sur l’envoi d’une commission d’enquête, nous avons donc peur de la vérité ?

Hier l’armée israélienne, entre autres crimes, a bombardé une école de l’UNRWA (agence des Nations Unies) où s’étaient réfugiés 800 personnes, à Beit Hanoun, dans la bande de Gaza. Il y a 17 morts et 200 blessés. Nous vous invitons à lire le témoignage à la suite de ce communiqué. Israël, qui a mis sur carte informatique l’ensemble de la bande de Gaza, qui peut bombarder la maison qu’il veut, quand il veut, ne pouvait pas ignorer qu’il s’agissait d’une école de l’UNRWA et que de nombreuses personnes s’y étaient réfugiées. Après les maisons, les hôpitaux, les écoles où plus de 100.000 réfugiés se sont placés sous la protection de l’ONU… Coïncidence de date, peut-être. Mais une fois de plus, c’est l’impunité dont Israël se croit assuré qui a tué. La France et les pays européens qui se sont tous abstenus et les États-Unis qui ont voté contre portent une lourde responsabilité dans tous les crimes qui sont commis à Gaza.

Chaque fois que la « communauté internationale » cherche à ménager le pouvoir israélien, en imaginant que cela pourra faciliter un règlement du conflit, Israël le prend comme un nouveau « permis de tuer ». Rappelons que fin 2008, le « rehaussement » des relations de l’Union Européenne avec Israël n’a précédé que de quelques semaines le déclenchement de l’opération « Plomb durci ».

Aujourd’hui, depuis le déclenchement de l’offensive israélienne contre la population palestinienne de Gaza, il n’y a pas de jour sans que Benyamin Netanyahou ne se targue du soutien de la communauté internationale pour justifier ses crimes, y compris lorsqu’il s’adresse à l’opinion israélienne. Faut-il rappeler que les déclarations scandaleuses du Président de la République de notre pays, le 9 juillet, font partie des soutiens dont se targue le pouvoir israélien ?

La France doit maintenant s’engager pour exiger d’Israël de permettre à la commission d’enquête de l’ONU de faire son travail. Elle doit agir immédiatement pour une protection internationale du peuple palestinien, et faire pression sur Israël en appliquant des sanctions tant que ce pays poursuit ses crimes et ne se conforme pas au droit international.

Car c’est aussi l’impunité dont Israël peut se targuer qui tue tous les jours à Gaza et dans le reste de la Palestine.

Le Bureau National AFPS, vendredi 25 juillet 2014

Ne détruisez pas le mémorial des victimes des essais nucléaires en Polynésie

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Pourquoi c’est important

Gaston Flosse, actuel président de la Polynésie française a décidé de faire disparaître le monument érigé, à Papeete, à la mémoire des victimes des essais nucléaires. Ce monument avait été inauguré par M. Oscar Temaru, son prédécesseur, le 2 juillet 2006 jour du 40ème anniversaire de la première bombe française à Moruroa, en présence de nombreuses personnalités de France, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, de Fidji, des Pays-Bas et d’autres pays du monde. Ce monument décoré par des artistes polynésiens est un lieu sacré où sont réunies des pierres symboliques provenant d’Hiroshima et de Nagasaki et des différents sites des essais nucléaires à travers le monde.

Gaston Flosse veut effacer l’histoire des 30 ans d’essais nucléaires français dont il fut le complice et décide de dédier ce site à Jacques Chirac, mondialement décrié lorsqu’il ordonna une nouvelle série d’essais nucléaires en 1995 après des années de moratoire !

Depuis 2006, la mémoire de toutes les victimes des essais nucléaires dans le monde est honorée selon les traditions maohi chaque 2 juillet et à l’occasion de visites de personnalités venues du monde entier parmi lesquelles de nombreux hibakusha – survivants des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki.

Détruire ce monument, aujourd’hui connu dans le monde entier, constitue un affront sacrilège à la mémoire de toutes les victimes des essais nucléaires et de leurs familles.

L’association Moruroa e tatou qui regroupe les anciens travailleurs de Moruroa associée à des ONG et amis de Polynésie et de France lancent cet appel pour exiger du Président Gaston Flosse qu’il renonce à cette destruction insensée et qu’il assure la pérennité de ce haut lieu de mémoire des victimes du nucléaire.

Signez cette pétition

A l’attention de M. Gaston Flosse, président de la Polynésie française :

« Monsieur le Président, nous exigeons que vous renonciez à votre décision de détruire le monument de la Place du 2 juillet 1966 à Papeete dédié à la mémoire de toutes les victimes des essais nucléaires et que vous décidiez la pérennité de ce monument. »

Cette pétition sera transmise aux autorités de la République française et au Secrétaire général des Nations unies.