Après avoir dénoncé dans ses expositions précédentes guerres, migrations forcées, exils et expulsions, l’artiste a choisi cette année de nous montrer d’autres peintures, sur des thèmes apparemment moins militants…Mais est-ce certain ? Laissons-lui la parole :« Femmes en chemin, femmes en marche, femmes debout.
Chemins difficiles, tortueux, périlleux, semés d’embûches contre leur liberté, contre leur dignité, contre leur vie, ici comme ailleurs.
Mais les femmes sont en chemin, Les femmes sont porteuses de vie, elles sont multiples, elles sont debout,
elles sont en marche.
Ces figures de femmes, je les porte en moi, elles naissent un jour, chimères posées au pinceau sur une surface de toile, dans la volupté des formes, de la matière, des couleurs.
Quinze jours, un mois, je vis avec elles, elles m’imposent leur mystère, leur questionnement, leur silence,
m’emmènent sur des sentiers sinueux, dans des paysages improbables, recherche solitaire vers l’intériorité, la
profondeur, et loin de la représentation réaliste, malgré la jubilation des formes. C’est mon témoignage, celui d’une femme unique et si semblable à toutes les femmes du monde,  » une sorcière comme les autres « . Il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant,  » No hay camino, el cammino se hace al andar  » (A. Machado). Si je ne peux pas danser, je ne veux pas participer à votre révolution,  » If I can’t dance, I don’t want to be a part of your revolution » (Emma Goldman)

Présenté par la Maison des Tiers Mondes et de la Solidarité Internationale

Contact : Colette PIEDCOQ 06 76 52 30 61